Publication des livrables - 14 mai 2024
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Someware est une entreprise spécialisée dans les outils logiciels pour les données géographiques. L'entreprise réalise un travail sur les données d'accessibilité PMR et , dans ce cadre, collabore avec Rennes Métropole pour créer des graphes navigables pour piétons en utilisant des données topographiques. Le processus intègre en continue des changements de données et les calculs nécessaires pour évaluer l'accessibilité des trottoirs et autres infrastructures urbaines.
Bertrand Gervais a également présenté l'initiative Rudy, qui vise à créer des graphes piétons pour toute la métropole de Rennes, en utilisant les données RTGE et PCRS. Il a souligné l'importance de standards de données et d'open data pour améliorer l'accessibilité urbaine.
Pendant les questions, l'intervenant est revenu sur la précision des données altimétriques et la gestion des obstacles pour les PMR. Il a mentionné également un projet de collecteur de données d'accessibilité pour le ministère des Transports.
Carto'Cité, composée de trois personnes, est spécialisée dans les relevés terrain et la contribution à OpenStreetMap pour diverses entreprises et collectivités comme la SNCF et Île-de-France Mobilités. L'intervenant a souligné l'importance des images aériennes actualisées pour leur travail, notamment pour identifier les changements récents comme la construction d'une gare ou de nouveaux aménagements urbains.
Stéphane Péneau a comparé des images de la BD Ortho et du PCRS raster, montrant que ce dernier permet une meilleure précision et visibilité des infrastructures comme les places de parking pour PMR et les bandes cyclables. Il a également mentionné le projet Panoramax, une plateforme de collecte de photos terrain similaire à Google Street View, facilitée par des images aériennes récentes.
Enfin, l'intervenant à évoqué la contribution bénévole à OpenStreetMap, en soulignant les défis posés par l'actualisation des données et la disponibilité des images sous licence libre.
François Lacombe a souligné l'importance de publier ces données, car elles sont coûteuses à produire et doivent être partagées pour maximiser leur valeur. La publication répond également aux obligations légales et aide l'IGN à diffuser des métadonnées précieuses. Le nouvel outil mis à disposition des porteur de projet par la start-up d’État facilite le téléchargement des livrables en se connectant à un stockage local, évitant ainsi des développements coûteux pour les collectivités.
L'outil permet de visualiser le maillage du PCRS, d'accéder aux métadonnées et de télécharger les dalles. Des évolutions sont prévues pour distinguer les projets réalisés de ceux où le téléchargement est disponible, avec un nouveau statut "réalisé" et des couleurs spécifiques pour clarifier les données accessibles. Le portail sera connecté aux stockages locaux pour permettre des téléchargements sans déplacer les fichiers.
L'outil se concentre d'abord sur les raster, mais l'adaptation pour les vecteurs est prévue.
Actuellement, seuls les formats GML sont envisagés pour les données vecteurs, tandis que le format DWG, plus complexe à gérer, pourrait être supporté uniquement sous réserve des capacités techniques. Le format testé pour la métropole de Lille est du GML.
Une question a été soulevée concernant le stockage des données. C'est le porteur de projet qui décide du stockage et de la mise à disposition des données, souvent en partenariat avec des acteurs régionaux comme OpenIG par exemple. Le scanner se connecte aux serveurs existants, évitant ainsi le besoin de transfert de données volumineuses. Cependant, des défis subsistent, notamment pour les collectivités n'ayant pas les moyens de stocker toutes leurs données en ligne.
Un participant a exprimé des préoccupations sur le coût du stockage et la mise à disposition des données financées par des fonds publics. L'ANCT recommande d'inclure les coûts de fonctionnement, y compris le stockage, dans les coûts du projet PCRS. Il est important de noter que le scanner se concentre uniquement sur les orthophotographies et non sur les clichés orientés, souvent stockés sur des dispositifs de stockage froid.
Enfin, il a été demandé si l'État pouvait fournir des serveurs de stockage. La réponse a été négative, car l'ANCT ne dispose pas de telles capacités. Cependant, des discussions avec l'IGN sont en cours pour examiner les possibilités de stockage via la Géoplateforme. Les participants sont encouragés à contacter l'IGN pour explorer cette option.