Bilan 2023 - 25 janvier 2024
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Pour le Conseil National d'Information Géolocalisée, les actions autour du PCRS sont des actions extrêmement importantes, beaucoup de nos membres sont des acteurs du PCRS mais également des utilisateurs. Nous souhaitons que le développement du PCRS se fasse dans un cadre qui permette la meilleure interopérabilité, la meilleure ouverture et évidemment dans l'évolution du cadre global.
Les questions de financement des grands référentiels de données est un sujet majeur ce qui suppose un travail sur des modèles économiques qui historiquement n'ont pas été suffisamment travaillés. Nous avons à cœur, dans le cadre du CNIG et grâce aux pôles sur les modèles économiques, d'apporter des éléments de contribution.
L'important pour la start-up, c'était de pouvoir apporter notre soutien aux personnes qui font le PCRS concrètement, donc tous les porteurs de projets actuels et futurs. Nous savons qu'y a énormément d'enjeux derrière les PCRS : techniques, financiers, juridiques.
L'objectif est de pouvoir mutualiser toutes les ressources et toutes les questions que vous vous posez et ce, pour faciliter la mise en place des PCRS.
La start-up est financée par le plan de relance. Dans ce cadre nous faisons le point régulièrement pour voir ce qui a été fait, connaître les métriques et les achèvements. L'année 2024 sera une année de transition vers une pérennisation des actions qu'on a pu mettre en place en 2023 pour permettre une réelle sécurisation de nos travaux pour 2025. Un accompagnement au transfert (dernier stade de l’incubation) est proposé par l’ANCT pour sécuriser la reprise du service et sa pérennisation en 2025.
Les rôles de la start-up ont été bien définis comme étant complémentaires à ceux de l'IGN. L'idée est d'être efficace ensemble pour le déploiement des PCRS.
Notre chargée de développement, Rosaine, rencontre les porteurs de projets pour identifier les problématiques concrètes (type de PCRS, juridique, financement...) rencontrées au sein de territoires pour la production et la mise à jour des PCRS. Nous avons composé un corpus de documentation qui essaie de répondre petit à petit à toutes ces questions. Cette documentation est accessible à tous via un portail d'accès unique. Les porteurs de projets peuvent ainsi trouver des réponses à la plupart des questions qu'ils se posent dans le cadre de la production et de la mise à jour de leur PCRS.
Quelques métriques pour 2023 : 65% des territoires ont pris en main le sujet du PCRS. 25% des PCRS sont réalisés. 222 entretiens ont été réalisés.
Les données de suivi nous permettent également de cibler les territoires que nous allons pouvoir accompagner par la suite et les aider à lancer un projet PCRS.
Dans un esprit de mutualisation, la start-up propose une plateforme pour concentrer l'information. Également un moyen de mettre en valeur les livrables et des calculatrices de coûts.
Les outils développés par la Start-up sont :
la carte du suivi, dont les données brutes sont publiées sur data.gouv
la mise en valeur des stockages via un scan des serveurs des porteurs de projets
la calculatrice des coûts
La connaissance du territoire découle d'une loi de 2015 et d'une stratégie de 2017. En décembre 2023, le programme d'action a été présenté, suivi du déploiement des actions en 2024, avec une analyse des besoins territoriaux. Les principaux axes de travail de la région portent sur la gouvernance, les échanges, la mise en réseau des acteurs, les moyens, les outils et les ressources.
En région Sud aujourd'hui, les Bouches-du-Rhône et les Alpes Maritimes ont lancés des projets PCRS avec des financements Enedis. Pour les autres départements des discussions sont en cours. Une recherche de financements européens est en cours pour soutenir les initiatives de production de PCRS.
Il est à souligner l'importance de l'accompagnement dans ces projets, notamment grâce aux contacts fournis par la startup PCRS. Les défis rencontrés pour promouvoir l'intérêt des PCRS dans les territoires sont importants et la rédaction d'un document argumentaire sur les avantages des orthophotos à très haute résolution est en cours.
Le PCRS est utilisé dans l'anti-endommagement, mais il est également exploité pour d'autres usages variés, même ceux qui ne sont pas initialement prévus.
Les difficultés financières liées à la mise à jour du PCRS sont évoquées, ainsi que les défis pour obtenir le soutien financier des différentes parties prenantes, notamment des fournisseurs de solution et des acteurs régionaux.
Un groupe de travail a été formé pour explorer les différentes options de financement et élaborer une proposition pour assurer la pérennité du financement du PCRS. Des études de coûts sont menées pour évaluer les différentes options et élaborer une note d'opportunité pour guider les décisions politiques.
Des études sont menées pour évaluer les coûts du PCRS en fonction de la typologie des territoires. Des visualisations sont utilisées pour qualifier ces typologies et estimer les coûts associés à la réalisation du PCRS sur différents types de territoire, urbains ou montagneux.
Les participants élaborent une méthode de répartition des contributions basée sur les données du guichet unique, en utilisant les emprises d'ouvrage pour évaluer l'occupation communale et départementale des gestionnaires de réseau. Les résultats sont en cours de discussion et de consolidation pour parvenir à une méthode efficace.
L'année 2024 va aussi permettre de faire évoluer nos outils existant sans déploiement supplémentaire. Nous nous concentrons sur l'existant. Vous trouverez l'ensemble de notre feuille de route en ligne.
Pour le suivi de projets, il est de plus en plus nécessaire de lier les projets à d'autres ressources existantes et d'augmenter la collecte de données. Des ajustements ergonomiques mineurs sont prévus, ainsi que des améliorations dans le formulaire d'édition pour faciliter la saisie, notamment en ce qui concerne la définition du contour géographique.
Des efforts sont également prévus pour la publication des livrables, avec le soutien de formats supplémentaires et l'amélioration des métadonnées associées. L'amélioration de l'ergonomie comprendra l'affichage de la progression d'un scan sur un projet donné pour informer les utilisateurs.
Nous souhaitons par ailleurs développer les capacités de nos calculatrices de coûts pour objectiver d'avantage les projections faites par l'écosystème.
Un vote est proposé pour recueillir les avis sur la priorité des fonctionnalités à développer. Il présente non seulement la liste de ce que nous avons imaginé dans nos évolutions et aussi des commentaires libres pour mentionner ce que nous pourrions avoir oublié.
Ce formulaire est ouvert à tous et permettra d'ajuster notre feuille en fonction des retours. Il est ouvert jusqu'au 2 février pour l'instant.
Des événements seront organisés régulièrement, notamment des webinaires techniques, des sessions pour les territoires où les projets ne sont pas encore lancés, et des événements sur les usages plus larges dans l'écosystème.
Les dates des événements seront communiquées via le calendrier en ligne et par e-mail.
Les trois axes de travail de l'IGN : animation, production et diffusion des données PCRS.
Est mentionné le renfort de l'ANCT depuis novembre 2022.
Au niveau du soutien que peut apporter l'IGN, celui-ci peut être national ou local en fonction des besoins, tandis que la production reste principalement locale et la réflexion au niveau national. La diffusion des données se fait également au niveau national.
L'IGN annonce la mise en place d'un flux de données agrégé pour faciliter l'accès aux données PCRS réparties sur le territoire.
Ce flux agrégé sera ouvert au grand public à partir du 2 février. Pour 2024, plusieurs nouvelles fonctionnalités sont prévues :
l'accès aux données PCRS non open data,
la possibilité pour les APLC d'héberger leurs PCRS sur la Géo-plateforme de l'IGN,
la définition d'une grille tarifaire estimée entre 8 et 12000€ par département par an,
le développement d'un parcours utilisateur simplifié pour le dépôt et la gestion des droits d'accès aux PCRS,
la mise en production d'une solution de téléchargement des dalles PCRS.
Les APLC intéressées à rejoindre le flux agrégé peuvent contacter l'IGN.
Les APLC seront responsables de la mise à jour de leurs PCRS, qu'ils soient hébergés chez eux ou sur la Géo-plateforme de l'IGN, des outils seront fournis à cet effet.
Point sur la production nationale des PCRS : environ 50% de la production actuelle est assurée par l'IGN et ses sous-traitants, avec 15 conventions signées et 9 départements achevés. Des discussions sont en cours pour ajouter de nouveaux départements au programme.
Pour 2024, l'IGN prévoit de finaliser 7 ou 8 nouveaux départements et de se concentrer sur des discussions avec 11 autres.
La politique nationale est élaborée au niveau de la direction technique, tandis que la tenue à jour de la cartographie du réseau est gérée localement par les agences cartographies. Le PCRS est d'une grande importance pour ENEDIS, à la fois comme fond de plan pour les DT-DICT (Déclarations de Travaux) et pour le géoréférencement massif des réseaux électriques souterrains.
Différentes conventions de mutualisation des fonds de plan sont signées par ENEDIS, ainsi que les projets en cours pour étendre cette mutualisation dans les zones non couvertes. Le partage des données d'acquisition avec la start-up d'État PCRS facilite le géoréférencement.
Concernant le financement du PCRS, ENEDIS peut être copropriétaire du PCRS ou avoir une licence d'utilisation, en fonction du mode de convention et de financement.
Nous avons ouvert un vote pour recueillir les avis de la plus large diversité de parties prenantes sur la feuille de route présentée en séance.
Il est ouvert jusqu'au 2 février pour l'instant.